Anthropofiction
Du 5 au 27 avril 2025 au centre d'art Piacé Le Radieux, dans le cadre du Printemps du dessin.
L’exposition intitulée Anthropofiction, d’après un concept imaginé par Frédéric Riera, rassemble un ensemble de dessins préexistants ainsi que des nouveaux conçus spécifiquement pour l’évènement..
Texte de l'exposition écrit par David Liaudet.
Pia Fraus
Du 9 au 13 avril 2025, Ateliers de la ville en bois, Nantes.
Alexandre Bauchet, Thibault Casteigts, Rym Esseghaier, Jihye Jung, Raphaël Quentin, Maëlle Ledauphin et Ninon Madoré.
Un partenariat entre l'école des beaux-arts du Mans (Talm) et le collectif Bonus a permis à quelques étudiant⸱es diplômé⸱es en 2023 et 2024 de bénéficier de deux mois d'atelier au sein du collectif Bonus, sur le site Félix Thomas.
Cette exposition offre un aperçu de ce qu'iels ont pu produire durant ce temps de travail, de la peinture à la sculpture en passant par le dessin et l'installation.
Un texte écrit par Cynthia Gonzalez-Bréart accompagne l'exposition. Vous pouvez le lire en cliquant ICI.
Le problème à trois corps
Du 10 janvier au 15 février 2025 au centre d'art contemporain ZOO à Nantes.
Exposition collective avec Galiane Bergonzoli & Laurie Lalizou, Maxence Boudaud, Thibault Casteigts, Mathilde Salic, Marguerite Castel, Rafaël Cuenca, Clément Fayette, Maëlle Ledauphin, Ergün Tüydas.
Le centre d’art contemporain Zoo propose une exposition qui réunit de jeunes diplômé·es des trois écoles des beaux-arts de la région des Pays de la Loire : Angers, le Mans et Nantes.
Le problème à trois corps est un thème célèbre qui a animé le monde des mathématiques et continue à l’animer depuis qu’il a été mis en lumière et partiellement résolu il y a plus d’un siècle par Henri Poincaré. Ici, il est plus fait allusion à l’enjeu de rassembler neuf jeunes artistes issu·es de trois écoles différentes que l’on imagine procéder d’un enseignement singulier qui se manifesterait à travers une sensibilité et une pratique spécifique à ces écoles, de ces trois corpus de professeurs donc.
Au-delà de la référence à un enseignement qui produirait des artistes reconnaissables à leur école d’origine, comme c’était le cas d’un XIXe et XXe siècle où l’on pouvait reconnaître la filiation des maîtres, aujourd’hui cet aspect mimétique a largement disparu pour laisser place et mettre en valeur un enseignement qui donne la primeur à une autonomisation synonyme d’affirmation personnelle. Réunir ces neuf jeunes artistes dans une exposition collective revient donc à résoudre un problème à neuf corps plus qu’à trois... en réalisant une exposition qui respecte leurs singularités tout en produisant une certaine homogénéité, un paysage commun.
S’il fallait dégager des lignes de force de ces travaux, on pourrait déceler une nette propension à la rébellion ou du moins à la non-acceptation d’un état de fait qui se perpétue à travers les époques : la vidéo d’Ergün Tüydas, de par la forme du tutoriel s’adressant à chacun·e, met en relief l’individualisme dans la pratique artistique dite politique, mettant ici en exergue les violences de la police d’État, celles de Galiane Bergonzoli et Laurie Lalizou participent de la déconstruction de figures que l’on pensait intouchables, celles d’artistes mythiques dont le comportement à l’égard des femmes notamment ferait aujourd’hui l’objet de vives dénonciations ; Maxence Boudaud s’attaque de son côté aux routines que nous impose une « nouvelle » société d’un spectacle pour le moins aliénant ; idem pour le rapport de Marguerite Castel aux animaux qu’elle revêt au propre et au figuré d’une attention aussi déroutante que contemporaine. Rafaël Cuenca de son côté s’attache aux récits intimes où les fantômes de la culture et des rituels issus de la religion catholique transparaissent sous le voile d’un athéisme bon teint qui les recouvre. Cette volonté d’interroger le socle culturel qui imprègne nos sociétés, on la retrouve chez Mathilde Salic qui, par diverses techniques narratives, met en lumière le côté situé des différents points de vue qui animent les acteurs. L’aspect morcelé des sculptures de Thibault Casteigts où se mêlent des matières de diverses provenances telles que l’acier, la mousse, le ruban adhésif ou encore le tuffeau renvoie à une réelle désorientation face à une société qui cultive allègrement l’oxymore : ses titres comme Tinder Testimony ou Le fichier est illisible ainsi que l’emploi d’une couverture de survie amplifie ce sentiment. Morcellement encore dans les installations de Clément Fayette qui tente à travers ces dernières de rassembler des points de vue introuvables qu’il est de plus en plus nécessaire de situer, comme le manifeste le travail de Mathilde Salic. Quant aux peintures de Maëlle Ledauphin, elles font ressurgir la figure du vampire : faut-il y voir la métaphore d’une société où ces créatures terrorisaient les populations en investissant leurs imaginaires, une allusion à nos démocraties de plus en plus tentées par l’autoritarisme ?
Le problème à trois corps qui réunit les jeunes diplômé·es des écoles d’art de la région participe de la mission du centre d’art Zoo de permettre à de jeunes diplômé·es de faire leurs premiers pas en tant qu’artistes. Cette exposition contribue à faciliter la professionnalisation et l’autonomisation de ces dernier·ères en leur donnant la possibilité de faire connaître leurs travaux à un public nantais, régional et national.
Au coeur de l’hiver, j’ai découvert en moi un invincible été
Du 29 novembre au 21 décembre 2024, galerie Double V, Paris.
Une partie des ventes reversée à l’institut Marie Curie.
Avec Marcel·la Barceló, Pierre Bellot, Amit Berman, Maty Biayenda, Béa Bonafini, Elvire Bonduelle, Perrine Boudy, Camille Chastang, Dorian Cohen, Cyril Debon, Caroline Denervaud, Félix Deschamps Mak, Karel Dicker, Julian Farade, John Fou, B.D. Graft, Cecilia Granara, Florent Groc, Pauline Guerrier, Cécile Guettier, Alice Guittard, Nathanaëlle Herbelin, Johan Larnouhet, Luís Lázaro Matos, Maëlle Ledauphin, Renske Linders, Salifou Lindou, Maude Maris, Manoela Medeiros, Matisse Mesnil, Marie-Claire Mitout, Terrence Musekiwa, Maximilien Pellet, Madeleine Roger-Lacan, Karine Rougier, Francesc Ruiz Abad, Hugo Ruyant, Ugo Schildge, Mamali Shafahi, Eléné Shatberashvili, Lise Signorini, Pablo Tomek, Théo Viardin, Charlotte Vitaioli, Arsène Welkin.
The Drawer : une nouvelle génération du dessin
Du 6 décembre 2024 au 1 février 2025, à l’Hôtel des arts de Toulon, dans le cadre de la programmation hors-les-murs de la Villa Noailles.
Commissariat de Sophie Toulouse & Barbara Soyer.
Avec Dany Albiach, Gabrielle Alexandre, Lucia Augé, Azad Avaguian-Eurdekian, Léna Bédague, Chloé Inès Berrady, Perrine Boudy, Léonie My Linh Campion, Marguerite Canguilhem, Alix Cassagnes, Antoine Conde, Alaïa Etchegoin, Anaïs Fontanges, Claire Gitton, Elias Hosni, Maëlle Ledauphin, Lucien Lejeune, Lucie Lozano, Lucas Mathieu (Caroub), Sordna-Rémy Neves, Fedor Pliskin, Cléo Robert, Zadig Robin, Karim Saidi, Simon Thouément, Léa Toutain, Elise Weber.
En 2024, la villa Noailles, en partenariat avec la Métropole Toulon Provence Méditerranée et la revue The Drawer s’unissent pour imaginer un rendez-vous autour de la très jeune scène du dessin.
Pour cette première édition, l’exposition à l’Hôtel des Arts TPM présente une sélection de travaux publiés, pour leur très grande majorité, en juin dernier dans le magazine The Drawer vol.24, Under 25, qui réunissait les oeuvres d’une trentaine d’étudiant.es en 4e ou 5e année d’écoles d’art en France et à l’international.Sous le commissariat de Barbara Soyer et Sophie Toulouse et scénographiée par le designer Joachim Jirou-Najou, l’exposition en présente un aperçu, proposant un état des lieux du dessin aujourd’hui, tel qu’il se pense et se pratique en 2024.
Comment les étudiants dessinent-ils ?
Avec quels outils ?
Quelles visées ?
Quel(s) monde(s) dessinent-ils ?
En valorisant la richesse des voies du dessin actuel, envisagé de plus en plus souvent sous forme d’installations, l’exposition est aussi l’occasion de revenir sur les motifs qui le nourrissent, et sur la place, notable, de l’intime et du collectif dans les réalisations et les discours produits. Oscillant entre légèreté et gravité, les dessins des jeunes artistes apparaissent comme des tentatives de tisser des liens entre eux et le monde, donnant à leur histoire personnelle une portée collective, conjuratrice des malheurs et des blocages de l’époque.
Une exposition comme une traversée dans le dessin et les humeurs du moment, où la perméabilité s’organise et où les liens se réinventent, dessinant de nouveaux scénarios.
Le dessin comme espace de liberté, de guérison, de mise à distance et de transformation du monde pour la jeune génération.
Soft touch
Du 11 mars au 29 avril 2023, galerie Sultana Summer Set, Arles.
Curation Margaux Bonopera & Guillaume Sultana.
Avec Adrien Fregosi, Anne-Lise Coste, Apolonia Sokol, Benoit Pieron, Celia Hempton, Dora Jeridi, François Curlet, Gaby Sahhar, Gal Schindler, Georges Bru, Jean Claracq, Jesse Darling, Justin Fitzpatrick, Larry Stanton, Maëlle Ledauphin, Manuel Solano Lozano, Matthias Garcia, Olivier Millagou, Paul Maheke, Pia Camil, Sophie Varin, Susie Green, Valentin Ranger.
L’exposition Soft Touch présentée du 11 mars au 29 avril 2023 au Sultana Summer Set à Arles réunit les œuvres dessinées d’une vingtaine d’artistes. L’ensemble des travaux exposés révèle une importante diversité de formats, de périodes de productions, de sujets représentés ou encore de techniques employées. Soft touch fait référence à un type de pelliculage à l’aspect duveteux et doux qui peut être donné à du papier. Mais c’est également une expression qui définit quelqu’un qui fait preuve de bonté, qui est aimable, a bon caractère. Alors, cette exposition aurait aussi bien plus s’appeler « bonne patte » comme un écho non pas à une malléabilité de caractères des artistes mais à leur dextérité et habileté à créer et dessiner des formes et à leur conférer des textures.
En argot artistique, patte signifie style.
Margaux Bonopera
Il faudrait que je me calme
Du 15 octobre au 19 novembre 2022, galerie Mendes Wood DM, Bruxelles.
Curation Jean Claracq & Nathanaëlle Herbelin.
Avec Jean Claracq, Clément Courgeon, Joséphine Ducat-May, Nathanaëlle Herbelin, Johan Larnouhet, Maëlle Ledauphin, Pierre Seiter, Raphael Sitbon, Thomas Cap de Ville et Miranda Webster.
Avec des œuvres allant de la peinture – nature morte et portrait – à la photographie, la gravure, la sculpture et la performance, l’exposition Il faudrait que je me calme a été conçue autour des notions de collectivité et de collaboration. Herbelin et Claracq ont sélectionné huit jeunes artistes, formés en France et faisant partie des mêmes cercles sociaux et artistiques qu’eux, pour partager l’espace d’exposition.
Réagissant contre un système de galeries qui peut parfois sembler hermétique, non collégial et axé sur le marché, et qui a tendance à favoriser une poignée d’artistes très demandés au détriment des autres, Herbelin et Claracq veulent ouvrir la voie à de multiples voix – à de jeunes artistes, au début de leur carrière. “Les artistes connaissent mieux que quiconque les autres artistes”, déclare Herbelin, “et cela nous place dans la meilleure position pour être commissaires d’une exposition comme celle-ci. Les artistes sont si généreux les uns envers les autres, et c’est tellement important.”
Le titre de l’exposition évoque vaguement un certain nombre d’idées que Herbelin et Claracq ont suivies en sélectionnant les artistes et les œuvres. “Nous avons trouvé ce titre parce que beaucoup de ces artistes résistent d’une certaine manière au rythme du monde de l’art, ce qui nous inspire. En même temps, de nombreuses œuvres, comme les natures mortes et les paysages, ont des qualités méditatives et contemplatives. Nous voulions également reconnaître d’une certaine manière la condition mondiale actuelle, à laquelle ces artistes semblent échapper complètement, ce qui est rare”, explique Herbelin. “Le titre est comme une phrase que l’on pourrait se dire quand on est pressé”, ajoute Claracq. “J’ai l’impression qu’il y a une multitude d’artistes qui réagissent de différentes manières à ce monde, mais toujours de manière bienveillante et significative – c’est une perspective différente sur la colère.”
Le Monde, sinon rien
Pour un Bauhaus du vivant
Dans le cadre de la biennale internationale de design de Saint Etienne, Cité du Design.
Exposition 6 avril - 31 juillet 2022
Commissariat de Sophie Pène et Benjamin Graindorge.
Diplôme DNSEP
Obtenu avec les félicitations du jury, juin 2024, ESAD TALM Le Mans.